S.2 - Découverte en Saône-et-Loire !

A peine publié mon premier post à propos de #52ancestors  que déjà j'essayais de répondre aux multiples questions restées en suspens. Cela m'a donc permis de reprendre posément cette branche maternelle, la première que j'ai explorée, mais pour laquelle , en généalogiste débutante,  j'avais omis de prendre en compte tous les précieux éléments contenus dans les actes. 

#52ancestors - 2ème semaine du challenge - Thématique : Fondations - découverte favorite

Le Hameau des Moissonniers

Les Moissonniers, hameau du Miroir en Saône-et-Loire

La voilà ma découverte inattendue ! Je me sentais profondément savoyarde de par ma lignée maternelle avec un peu, beaucoup de sang piémontais et du côté paternel il était évident que le Dauphiné (et l'Isère en particulier) avait fait alliance avec la Savoie , peut être en s'égarant quelque peu dans le Jura !

Or en remontant la branche des Roussel je suis arrivée en Saône-et-Loire, dans le canton de Cuiseaux et plus précisément au village du Miroir. Au Miroir, c'est dans le hameau des Moissonniers que la vie des Roussel s'est articulée pendant deux siècles, grosso modo de 1700 avec Joseph Roussel mon plus vieil ancêtre connu jusqu'en 1915 date du décès de Marie Françoise Roussel. 

Et finalement c'est entre deux figures féminines, filles uniques dans leur famille respective, que l'histoire du Miroir se déroule.

La première Jeanne Humberte Moissonnier qui devient l'épouse de Joseph Roussel et lui permettra sans doute d'acquérir un statut en rejoignant cette famille déjà bien implantée dans le village et qui probablement a donné son nom au hameau.

La seconde est Marie Françoise Roussel qui clôt le cycle du Miroir. Elle est la fille de l'arrière-petit-fils de Joseph, Claude Jean Baptiste. Elle passe son enfance aux Moissonniers , un premier mariage assez bref, une courte période de veuvage, puis de nouveau une union avec Claude Badot qui secondera efficacement le père de Marie Françoise resté veuf. Une dernière partie de vie sereine où la ferme des Moissonniers lui appartient et où elle verra grandir ses enfants et accueillera ses petits enfants. Elle s'éteint à 77 ans. 

Cette découverte m'a tellement interpellée que l'été 2020 j'ai décidé d'y emmener ma tribu, fille et petites filles pour leur permettre de s'approprier quelques unes de leurs racines si multiples et variées ...