Officiers du 99ème R.I. à Vienne

Officiers du 99ème R.I. à Vienne

C'est pour l'instant ma dernière figure de poilus.

François Régis Berrier ne fait partie de mes ascendants directs mais pour ma grand-mère paternelle c'était son oncle par alliance, il a beaucoup compté pour elle, et il a été notamment témoin à son mariage avec Louis Roussel.

 

François, Régis Berrier a 20 ans en 1896. Instituteur il a renoncé à une possible dispense et passe sans problème les grades militaires  soldat, sergent 2ème classe, caporal le 21 septembre 1898. Matricule 1234. Sous les ordres du Sergent-Major, il passe Sergent fourrier le 22 juin 1899. C'est lui qui est chargé de tenir toutes les écritures de la compagnie. Il est mis en congé le 22 septembre 1900. Il continue d'accomplir des périodes d'exercices au 22ème R.I. en septembre 1903 et au 106ème R.I. en mai 1913.  

Rappelé le 7 août 1914 au 99ème R.I. basé à Vienne, son régiment est envoyé dans les Vosges, en Champagne, à Verdun, au Chemin des Dames, en Belgique... Nommé Sergent-Major le 18 septembre 1914 puis Adjudant le 1er juillet 1915 et Sous-Lieutenant en septembre 1915, il finira la guerre avec un grade de Lieutenant en septembre 1917.

Son parcours militaire est jalonné de succès et il reçoit des citations. L'une en 1916 :  "Excellent officier mitrailleur. A toujours fait preuve au cours de son commandement de sa section d'un courage, d'un sang froid et d'une compétence remarquables du 1er au 29 mars 1916, soumis à un bombardement intense, a su par l'initiative de ses tirs, remplir complètement la mission qui lui avait été confiée. Très belle attitude au cours des bombardements du 30 juillet au 5 août 1916." L'autre en 1918 " Officier très actif et très dévoué. Commandant provisoirement la C.M.1 a su dans une période très critique qui a coûté des pertes sensibles à la Compagnie, maintenir très haut le moral de ses hommes et a toujours assuré malgré les difficultés les périlleuses missions confiées à son unité."

 

François Berrier a obtenu la Croix de Guerre. Il est démobilisé le 6 janvier 1919.

 

 

 

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